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Hola 972
21 février 2006

chikungunya le danger est malheureusement arrivé !!!

Santé

Chikungunya : le virus s’étend à la Martinique

Trois cas d'infection en Martinique par le virus Chikungunya ont été confirmés, vendredi à Fort-de-France, par la Cellule Inter Régionale d'Epidémiologie (CIRE) Antilles-Guyane.

Ce sont désormais trois cas de Chikungunya qui sont à recenser en Martinique. Le virus, transmis par un moustique appelé Aedes Aegypty, également vecteur de la dengue, a fait deux morts sur l’île l'année dernière. Mais dans le cas présent, les trois sujets atteints revenaient d’un voyage récent à la Réunion ; il est donc probable qu'ils y aient attrapé le virus. Ainsi, selon la cellule de veille sanitaire, aucun cas de transmission de la maladie entre humains n'a encore été observé à ce jour. Néanmoins, le risque d'introduction de ce virus et de développement de foyers de transmission n'est pas nul.

Par conséquent, une campagne d'information a été mise en place à destination des voyageurs revenant de l’océan indien ; il s’agit, dès leur arrivée, de prendre contact avec le service de démoustication. Il est également préconisé de se protéger contre les piqûres en portant des vêtements longs et en utilisant moustiquaires et produits répulsifs. "Chikungunya" signifie en swahili "marcher courbé", en raison des fortes douleurs articulaires que provoque le virus, accompagnées de fortes fièvres.

Contagion

A la Réunion, le bilan total s'établit pour l’instant à "70.000 cas depuis le début de l'épidémie", a déclaré le ministre de la Santé Xavier Bertrand, lors d'une conférence de presse avec ses collègues de l'Outre-mer, François Baroin, et du Tourisme, Léon Bertrand. Même si "ce n'est pas une maladie mortelle", le virus s’étend de façon inquiétante sur l’île ; 20 000 nouveaux cas de Chikungunya ont été recensés en une semaine.

Face à cette déferlante, François Baroin a annoncé le renfort de 3 600 hommes, dont 300 militaires, pour participer à la lutte contre l’épidémie ainsi qu’aux campagnes de démoustication. Là-bas, les effets directs du virus commencent à avoir des conséquences économiques ; l'industrie touristique, très touchée, subit une diminution de 30 à 40% des réservations.

La métropole en alerte

Un autre moustique, l’Aedes albopictus, également vecteur du Chikungunya à la Réunion, observé l’été dernier sur la Côte d'Azur, commence à inquiéter la métropole. Il a été identifié "grâce à des piégeages", a expliqué à l'AFP le docteur Françoise Peloux, médecin au service de veille sanitaire de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS). Si les risques de transmission du virus sont "très faibles", c’est selon elle "un moustique assez agressif, qui pique aussi pendant la journée et c'est pour cette raison que nous souhaitons nous en débarrasser".

Cependant, il n’y a pas de quoi céder à la panique à l’heure actuelle ; pour que le virus se propage en métropole, il faudrait non seulement que plusieurs sujets soient porteurs du virus, mais aussi des conditions climatiques particulières : une température entre 19 et 25°C. Toutefois, l'Institut national de veille sanitaire (InVS) conseille de surveiller les "petites quantités d'eau stagnantes, comme les soucoupes de pots de fleur" que le moustique apprécie particulièrement.

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